Flux de travail numériques : quels équipements ? dans quels buts ?

La technologisation de notre profession est en route. Elle tend même à s’accélérer. Le virage numérique annoncé depuis longtemps est plus que jamais amorcé et ne peut plus être ignoré dans l’exercice d’une dentisterie moderne.

Plusieurs freins à ce déploiement sont désormais levés ou en passe de l’être. Les 2 principaux étant:

1) la numérisation on de la situa.on intra-orale directement au cabinet dentaire, étape initiale et indispensable pour accéder aux flux de travail numériques

2) des flux de travail numériques performants et optimisés couvrant l’ensemble des spécialités odontologiques.

En 2 ans le taux d’équipement en scanners intra-oraux (ou caméras d’empreintes op.ques) a explosé, avec aujourd’hui plus d’un praticien sur 2 équipé.

La maturité des technologies proposées, la richesse de l’offre et la baisse des prix ont rendu cet équipement accessible.

En parallèle, les flux de travail, notamment en prothèse, ont été fiabilisés et optimisés permetant d’améliorer la qualité des travaux produits tout en réduisant les temps de traitement.

Ces dernières années d’autres équipements technologiques sont apparus sur le marché dans le but d’enregistrer de nouvelles informations cliniques afin de compléter ou renforcées les données numériques fournies aux logiciels de conception informatique.

Il s’agit par exemples d’enregistreurs des mouvements mandibulaires ou encore de scanners faciaux. D’autres équipements visent à faciliter la production au cabinet dentaire de pièces conçues en interne ou bien au laboratoire.

Il s’agit d’usineuses ou d’imprimantes 3D aux applications désormais nombreuses. Nous ferons le point sur tous ces équipements numériques, leurs avantages et leurs limites, ainsi que sur la manière ils peuvent être intégrés aux flux de travail et sur l’intérêt de leur apport du point de vue du cabinet et du laboratoire.